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Avoir un corps : roman / Brigitte Giraud
Livre
Edité par Stock. Paris - 2013
Vie d'une femme narrée à travers l'histoire de son corps, depuis l'assignation aux normes féminines imposées par la société et la famille durant l'enfance jusqu'aux dégradations physiques de la vieillesse, en passant par les transformations de l'adolescence, la découverte et les expériences de la sexualité, la maternité.
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Pause lecture de Périgny
Une grande sobriété, tout est dans la description du ressenti et des sensations du corps de la petite fille à la femme. Il y a des moments de paroxysme lors de l'éveil à la sexualité, la naissance d'un enfant qui donne à son compagnon le statut de père, et la description des gestes qui sauvent les apparences alors qu'à l'intérieur elle se sent dévastée par la perte d'un être cher. Et puis la vie qui reprend ses droits. Facile à lire, donne une place au corps parfois trop négligé au profit de la tête.
Armelle - Le 24 mai 2014 à 16:19 -
Pause lecture de Périgny
Entre Pennac (Le journal d’un corps) ou Auster (Chronique d’hiver) c’est le côté féminin. Un constat simple sur une quarantaine d’années, le fait d’être une femme, les années qui passent, les évènements heureux ou graves d’une vie. Courts paragraphes sans dialogues – Regards sur les personnages : elle, la narratrice = elle, la fille, son compagnon : le garçon. Seul l’enfant a un nom. Mais on se laisse entrainer et, avec l’auteur, on espère une sortie du tunnel « ma tête et mon corps se rejoignent, après une longue séparation »
Jacqueline - Le 07 décembre 2013 à 09:36 -
Avoir un corps
Le rapport que l'on entretient avec son corps, c'est ce que raconte l'auteur à travers sa propre histoire. Elle décline les différentes étapes de l'existence, de la petite fille à la femme, à travers le langage corporel, au plus près des sensations, des émotions, des interrogations, des découvertes, des trahisons ou faiblesses... Chacune peut y trouver un écho à ses propres expériences. Bien écrit, sans temps mort, parfois avec humour et une certaine poésie, on se laisse porter par ce récit du début à la fin.
PATRICIA DACHET - Le 22 novembre 2013 à 10:01