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Ni Travail, ni Famille, ni Patrie
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Ils étaient lycéens, étudiants, fils de paysans, ouvriers. Parmi eux il y avait des juifs, des étrangers et des communistes. Certains étaient nés en France, d’autres en Pologne, en Hongrie, en Roumanie, en Italie, en Espagne ou au Brésil.
En 1939, ils ne se connaissaient pas. En 1943, ils prenaient ensemble les armes à Toulouse pour combattre l’occupant nazi et le régime de Vichy.
Les uns parce qu’ils avaient fait la guerre d’Espagne et avaient un compte à régler avec le fascisme. Les autres parce qu’ils étaient persécutés. Ils ont formé à Toulouse la 35e brigade FTP-MOI (Francs-Tireurs Partisans de la Main d’Oeuvre Immigrée). Ils ont risqué leur vie pour libérer le sol de France, leur terre d’asile. Dix huit des leurs ont été arrêtés par la police de Vichy et livrés aux Allemands. Deux sont morts dans le train qui les emmenait en déportation. Quatre ont été fusillés. Marcel Langer, le fondateur de leur brigade, a été guillotiné. Les autres par miracle ont survécu. Ils témoignent.