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L' élégance du hérisson : roman / Muriel Barbery
Livre
Edité par Gallimard. [Paris] - 2006
- Classification
- ROM
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Livre - 2006 - L' élégance du hérisson : roman / Muriel Barbery
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Quatrième de couverture
«Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.
Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai.»
Biographie
Muriel Barbery est née en 1969. L'élégance du hérisson est son deuxième roman. Le précédent, Une gourmandise, est traduit en douze langues.
Source : Electre
Avis
Avis des lecteurs
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Pause Lecture de Périgny
On comprend très vite pourquoi ce livre a eu le prix Georges Brassens : on y retrouve le non-conformisme, l’impertinence… et la tendresse de cet artiste dans les deux « hérissons » que sont les deux actrices de ce récit à deux voix. La concierge : autodidacte cultivée, intelligente qui dissimule ces aspects sous le statut d’une concierge banale qui fait « profil bas », la gamine, Paloma, dernière d’une famille bourgeoise qui vit dans l’immeuble, très intelligente, qui elle aussi se dissimule et cache sa véritable personnalité. Un troisième personnage : le japonais Kakuro, cultivé, lettré, perce rapidement la véritable personnalité de la concierge et s’ensuit une relation intense… Récit à deux voix que l’on suit sans ennui et même avec jubilation parfois. À lire absolument.
Andrée - Le 26 mai 2017 à 17:26