3 avis
Un été sans les hommes : roman / Siri Hustvedt
Livre
Edité par Actes Sud. Arles - 2011
Incapable de supporter la liaison que son mari Boris entretient avec une femme plus jeune, Mia, poétesse new-yorkaise, décide de tout quitter pour se réfugier chez sa mère octogénaire dans le Minnesota.
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Avis des lecteurs
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Pause Lecture de Périgny
Très beau texte touchant et sensible dont l’humour et même la dérision ne sont pas exclus. L’auteur nous fait entrer dans le couple de Mia et Boris qui se séparent…Vrai ! Elle nous fait aussi vivre à côté de plusieurs générations de femmes. - des jeunes filles, des femmes âgées et diminuées .Mais soyons associés en tant que lecteur/voyeur car elle s’adresse à nous, elle nous interpelle. Elle nous fait vivre les difficultés de la vie des femmes, du couple, de la vieillesse, de la déchéance du corps. Tout cela de façon sensible. L’analyse est profonde car l’auteur possède une riche culture philosophique et artistique. Vraiment encore une fois cet auteur que j’aime et admire ne m’a pas déçue. Un très beau moment de lecture.
Annie - Le 31 août 2017 à 15:43 -
Pause Lecture de Périgny
Une prose riche faisant appel à plein de références philosophiques et littéraires. A travers l’histoire de Mia et de Boris on se retrouve. L’auteur nous confronte également à plusieurs générations de femmes avec, je trouve, en toile de fonds celle du poids d’une culture patriarcale toujours présente au XXIe siècle… Belle leçon d’identité ! Un été sans les hommes ? Il est vrai que dans ce roman les hommes ne sont pas mis sur le devant de la scène. Ils ne sont pas actifs. Ce sont les femmes qui parlent entre elles et pour elles.
Janine - Le 31 août 2017 à 15:41 -
Pause lecture de Périgny
Mia une poétesse en pleine cause existentielle ( son mari est amoureux d’une femme plus jeune) va faire un retour sur elle-même. Elle va animer un atelier d’écriture pour adolescentes et séjourne près de la maison de retraite où vit sa mère entourée de quelques amies. C’est l’occasion pour elle de revisiter ses souvenirs d’adolescente à travers ses jeunes élèves, et de se projeter vers le grand âge. J’ai apprécié le personnage d’Abigaël qui fait de jolies broderies très convenables mais elle finit par dévoiler à Mia d’autres broderies beaucoup moins convenues qui n’apparaissent que lorsqu’on soulève un bouton la partie cachée d’elle-même. Un roman sensible et bien écrit sur les âges de la femme.
Armelle - Le 07 décembre 2013 à 10:00