Les derniers avis

  • Baignades / Andrée A. Michaud Michaud, Andrée A. (1957-....). Auteur

    haletant 5/5 Baignades est construit en 2 récits : un thriller angoissant rappelant le conte horrifique et un huit clos familial qui va dégénéré. Chez André Michau... Voir plus Baignades est construit en 2 récits : un thriller angoissant rappelant le conte horrifique et un huit clos familial qui va dégénéré. Chez André Michaud, le décor est primordial, elle excelle à rendre les éléments naturels inquiétants. Un polar qui vous tient en haleine et vous suivra longtemps. Voir moins Laure - Le 01 décembre 2025 à 08:44
  • L' orage / Elena Del Vento

    Tonitruant 4/5 Dans L’Orage, Elena Del Vento (éditions MeMo) transforme le format à l’italienne en véritable horizon météo : une scène panoramique où l’on voit l’ora... Voir plus Dans L’Orage, Elena Del Vento (éditions MeMo) transforme le format à l’italienne en véritable horizon météo : une scène panoramique où l’on voit l’orage approcher, éclater puis s’éloigner. Pas de récit classique, mais une chorale d’onomatopées tonitruantes qui claquent, grondent et résonnent, comme si le ciel lui-même déclamait son texte. Au fil des pages, le temps se déploie : l’attente frémissante, le tumulte majestueux, puis l’accalmie qui s’étire doucement, presque en chuchotant. Un album où l’on lit autant avec les yeux qu’avec la voix, et qui invite à savourer la poésie, et la puissance, d’un bon orage. Dès 4 ans Voir moins Delphine - Le 29 novembre 2025 à 18:22
  • Mes voisins / Kasya Denisevich

    Fenêtre sur cour 5/5 Dans Nos voisins, Kasya Denivechich nous fait suivre une petite fille qui emménage au 3, rue de la Mare, bâtiment 2, appartement 12. À peine installée... Voir plus Dans Nos voisins, Kasya Denivechich nous fait suivre une petite fille qui emménage au 3, rue de la Mare, bâtiment 2, appartement 12. À peine installée, elle découvre qu’autour d’elle vivent d’autres familles, au-dessus, en dessous, sur les côtés, et s’interroge : que font-ils maintenant ? Qui sont-ils ? L’album ouvre alors l’immeuble comme une maison de poupée, révélant la vie de chacun, ces petits quotidiens parallèles que l’on devine sans les voir. Graphiquement, on retrouve une douceur et une manière d’envisager notre place dans le monde qui évoquent Oliver Jeffers, au point de croire un instant à un cousinage artistique. Les couvertures en alvéoles, où la case rouge de la fillette se détache puis s’illumine au contact des autres, prolongent cette idée de réseau humain. Un album tendre et lumineux sur la découverte des autres , et de soi parmi eux. Dès 4 ans Voir moins Delphine - Le 29 novembre 2025 à 18:18